Un vêtement made in France pas cher, est-ce possible ?
Un vêtement made in France pas cher, est-ce possible ?
Cela dépend de ce que l’on entend par pas cher :)
Et pas cher par rapport à quoi ?
Un vêtement durable et des coupes intemporelles
Je crée mes vêtements à partir de fins de stocks de Maisons de Haute Couture (Chanel, Agnès b., Vuitton, Céline, Lolita Lempicka, …), c’est-à-dire que j’achète les fins de rouleaux de ces Maisons lorsqu’elles ont terminé leurs collections (les tissus sont souvent vendus avec un décalage de plusieurs années dans le temps pour éviter l’effet de “déjà vu” du tissu). Ceci est le gage d’une matière de qualité, durable dans le temps. Ces matière ont évidemment un coût :)
D’autre part, j’imagine, conçois et fabrique des coupes de vêtements intemporelles, féminines, confortables et élégantes. L’idée est pour moi que d’une année à l’autre, chaque pièce Julie Laurent reste un impondérable, imperméable à toute mode passante : une pièce fétiche que l’on porte au quotidien, “On ne laisse pas bébé au placard” disait Patrick Swayze, eh bien pour les vêtements Julie Laurent c’est pareil, c’est un coup de coeur, un vêtement dans lequel on se sent belle et bien et ce pendant plusieurs années :)
Aujourd’hui, les grandes marques textiles industrielles utilisent des tissus bas de gamme pour des raisons économiques. Aussi, souvent, au bout d’une saison à porter le vêtement, il n’est plus en très bon état… Ce qui vous incite à racheter la saison suivante : l’industrie remporte ainsi son pari. Acheter un vêtement durable revient finalement moins cher dans le temps car on n’en achète qu’un avec un style permanent, et non plusieurs au style démodable à chaque saison.
Des vêtements français en éditions limitées
Cela vous est-il déjà arrivé de vous retrouver nez-à-nez avec quelqu’un portant le même vêtement que vous ? Désagréable sensation ! A moins que ce ne soit votre meilleure amie bien sûr :) Nous sommes toutes uniques et méritons de nous distinguer également par nos goûts, notre style, nos valeurs… Je crée donc des vêtements en toutes petites séries (une dizaine de pièces par modèle) : avec un vêtement Julie Laurent, vous avez la garantie d’être vous, et juste vous.
Un prix juste pour chaque vêtement
Dans un vêtement Julie Laurent, voici ce qui est compris : coût de la matière + coût de création et production (50%), cotisations sociales (30%), amortissement des machines - matériel à usage unique pour la création et la commercialisation - expédition - gestion d’entreprise (5%), déplacement sur des salons à votre rencontre - communication - maintien du site internet - shootings de collection (10%), don à une association caritative (5%).
L’idée est donc pour moi d’instituer un prix juste permettant de payer l’ensemble des charges incombant à la création du vêtement et à sa commercialisation, ceci sans marge complémentaire. C’est pourquoi la marque Julie Laurent ne propose quasiment jamais de soldes / réductions dans l’année, le prix étant déjà “plancher”. Quelques exceptions peuvent arriver sur d’anciennes collections pour écouler des invendus, pour des besoins de trésorerie, cependant c’est rare :)
Aujourd’hui, les grandes marques textile industrielles font produire leurs collections de vêtements dans des pays dits à bas coût, en Asie souvent. Au Bangladesh, pour exemple, le salaire moyen d’un travailleur textile est de 50 € par mois. (Bien loin de notre SMIC !) Les droits humains y sont spoilés, les conditions de travail médiocres, et la qualité de finition des vêtements y est très variable. Les marques industrielles profitent du coût bas de la main d’oeuvre pour dégager une marge conséquente sur leur prix de vente. Ceci leur permet également de vous proposer des soldes de type Black Friday à -70% tout en dégageant toujours des bénéfices (il est interdit en France de solder à perte)... Le consommateur achète donc finalement “cher” ces vêtements au vu de leur qualité et mode de fabrication, contrairement à l’impression collective de bonne affaire, car prix psychologique raisonnable au vu des salaires minimums en France.
Un vêtement pas cher avons-nous dit ?
Je dis OUI pour un vêtement Julie Laurent en prenant en compte la qualité du vêtement, le processus créatif responsable et l’absence de marge complémentaire à outrance. Vive la slow fashion !